BE 52 Côte de Chaux (Ouest)
- Commune
- Sonceboz-Sombeval (BE)
- Lieu
- Côte de Chaux (Ouest)
- Coordonnées du centre
- 2580810 / 1226670
- Altitude
- 720 m
- Étage altitudinal
- Hêtraies de l'étage montagnard inférieur
- Dangers naturels
- Chutes de pierres NaiS 1
- Mots-clés mesures
- Rajeunissement sous abriRajeunissement en trouées
- Mots-clés questions
- TrockenheitEntwicklung Lbh VerjüngungWildeinfluss
- Mots-clés récolte bois
- laisser le bois sur place
Contact
- Suisse Nais
- no-reply@suissenais.ch
- Miguel Gigon, Responsable de produits forêt protectrice et protection de la forêt
- miguel.gigon@be.ch
Résumé
- Date d'installation
- 18.08.2009
- Statut
- actif
- Analyse des effets
- 18.06.2024
- Mesures
- 03.11.2014
- Raisons du choix de la placette et questions posées à la configuration
2009
Parcelle représentative des forêts protectrices du Jura Bernois avec comme particularité un terrain superficiel et un faible accroissement
Observer état sanitaire de la forêt, proportion des résineux et difficulté de développement du rajeunissement
2025
Les trouées créées par la mortalité naturelle sont-elles suffisamment grandes pour initier une régénération ?
Comment se porte la régénération à l’intérieur des trouées par rapport à celle sous le couvert forestier ?
Les effets négatifs de la sécheresse sont-ils compensés par les effets positifs d’une disponibilité lumineuse accrue (en comparant différentes essences d’arbres) ?Comment les conditions climatiques modifiées influencent-elles la stabilité et la vitalité du peuplement forestier ?
- Méthodes d'observation à la configuration
visites intermédiaires
Description du stock 18.08.2009
Description du stock 13.04.2010
Description du stock 09.06.2011
Description du stock 03.11.2014
Description du stock 07.04.2015
Description du stock 22.02.2019
Description du stock 18.06.2024
Description du stock 30.10.2025
Aménagement de stands
Chronologie
18.08.2009: Mise en place
Raisons du choix de la placette et questions posées
2009
Parcelle représentative des forêts protectrices du Jura Bernois avec comme particularité un terrain superficiel et un faible accroissement
Observer état sanitaire de la forêt, proportion des résineux et difficulté de développement du rajeunissement
2025
Les trouées créées par la mortalité naturelle sont-elles suffisamment grandes pour initier une régénération ?
Comment se porte la régénération à l’intérieur des trouées par rapport à celle sous le couvert forestier ?
Les effets négatifs de la sécheresse sont-ils compensés par les effets positifs d’une disponibilité lumineuse accrue (en comparant différentes essences d’arbres) ?Comment les conditions climatiques modifiées influencent-elles la stabilité et la vitalité du peuplement forestier ?
Histoire du peuplement/gestion antérieure
La forêt de cette placette à une faible croissance.
La pente y est importante et la reptation du terrain et le gibier influencent négativement l'endroit.
Rajeunissement peu nombreux.
Dégâts sur les Ep et Sa (phytosanitaire par attaque de bostryches et dépérissement)
Méthodes d'observation
visites intermédiaires
Plans/cartes/esquisses
Formulaires
Documentation
13.04.2010: Observation/visite intermédiaire
Observations
Depuis le relevé 2009, pas de changement significatif
Constatations
Une légère intervention pourrait être bénéfique sur la placette (enlèv. de quelques gros bois dépérissants, secs et gros penchés)
09.06.2011: Observation/visite intermédiaire
Observations
Quelques impacts de cailloux dans le secteur de la photo 4 à une hauteur de 80 cm
Peu de problème de dépérissement
Troëne de 50 cm à 1 m de haut dans la moitié EST de la placette dans le secteur des photos F3 et F4
03.11.2014: Mesure
Objectif de l'intervention
Réglage du mélange d’essences : favoriser les feuillus selon la répartition suivante :
Hêtre (Hê) : 50 %
Autres feuillus (AF) : 10 %
Résineux (Rx) : 40 %
Maintenir un nombre de tiges élevé afin de limiter les risques liés aux dangers naturels.
Améliorer l’état sanitaire du peuplement.
Supprimer les arbres penchants
Augmenter la luminosité pour favoriser le rajeunissement naturel.
Encourager le développement des buissons et de la végétation de talus pour la stabilisation des sols.
Observations
Abattage sélectif des gros arbres de 60 cm de diamètre et plus.
Conserver principalement les arbres de 20 à 50 cm de DHP.
Réaliser une éclaircie de stabilisation, visant à maintenir la structure du peuplement.
Couper et laisser sur place (en travers du terrain) les arbres secs
Laisser des souches hautes
Abattre les arbres situés sur les bandes rocheuses
Éclaircir de manière à apporter plus de lumière au rajeunissement et à favoriser la croissance des jeunes feuillus.
Formulaires
07.04.2015: Observation/visite intermédiaire
Observations
Une coupe de bois FPO chutes de pierres à été réalisée en automne 2013.
Un 2ème inventaire de la masse volumique du bois de la parcelle a été réalisé le 7.4.2015 (voir les résultat de l'inventaires). Les travaux ont été entrepris sur une base Nais.
Une grande partie du bois est resté en forêt.
Pour le reste quelques résineux et les bois en bordure de la route cantonale ont été sortis de la forêt.
Données des bois exploités lors de la coupe 2013: 72 m3/ha (-36%) 204 pces ha/(-41%
Documentation
Constatations
Problème pour la rajeunissement de la parcelle:
abroutissement du chamois et du chevreuil
ravinement et période sèches sec
intensité du soleil
22.02.2019: Observation/visite intermédiaire
Observations
renversés et bostrychés disséminés.
Diminution de nombre d'arbre en place.
Documentation
18.06.2024: Analyse des effets
Observations
Il s'agit d'une zone sèche. La station 12a n'est pas correcte. Il faut utiliser plutôt la 12e ou même 10.
Constatations
Nous avons constaté que en raison des conditions difficiles (sécheresse, sol peu profond), il est nécessaire de patienter avant la prochaine intervention. Dans ces conditions, les arbres poussent lentement. Créer des troués plus grandes serait une erreur, car cela entraînerait le dessèchement et l'instabilité du peuplement. Pour le moment les arbres-barrages et les hautes souches offrent une protection en plus. Il ne serait pas judicieux d'intervenir, sauf si les arbres (hêtres) deviennent instables en raison du dessèchement. Il faut laisser du temps au peuplement pour rajeunir.
Prochaines étapes
Développement du rajeunissement naturel dans des conditions de sécheresse croissantes
Objectifs
Observer le rajeunissement (composition en essences, densité, vitalité) dans un contexte de stress hydrique accru.
Évaluer la capacité d’adaptation des différentes essences face aux conditions actuelles du site.
Identifier les facteurs de réussite pour l’installation des jeunes plants (humidité du sol, ombrage, concurrence végétale, abroutissement, couverture du sol, lumière).
Repérer les zones à risque nécessitant des interventions complémentaires (abattage ciblé, ouverture de la canopée, protection contre le gibier).
Résultats attendus
Identifier les essences montrant une meilleure résilience face à la sécheresse et capables d’assurer la pérennité du peuplement
Définir les mesures sylvicoles les plus efficaces (régulation de la lumière, protection contre le gibier, maintien de la couverture du sol) pour stabiliser et diversifier le rajeunissement naturel.
Formulaires
30.10.2025: Observation/visite intermédiaire
Observations
L’attention a été portée sur la partie supérieure de la zone (F1–F3). À l’avenir, les observations seront principalement effectuées dans ce secteur, surtout en cas de contrainte de temps.
La régénération sera suivie au point de coordonnées 2'580'815 ; 1'226'705 (nouvel emplacement photo, situé à côté du noisetier, afin d’observer l’évolution de la régénération vers l’est (R1) et vers l’ouest (R2)).
R1 : zone très lumineuse, sol pierreux, matière organique probablement insuffisante pour une bonne régénération ; présence d’un hêtre fortement brouté et d’un pin en bon état.
R2 : zone moins ensoleillée, située au-dessus de la couronne ; présence d’un alisier blanc fortement brouté.
Avec un tel abroutissement on ne peut pas s’attendre à ce que le sapin parvienne à se développer durablement.
Les espèces de observées sont le hêtre, le tilleul, l’érable, le sapin, l’épicéa, le alisier blanc et le chêne. Dans la partie inférieure, on trouve également quelques chênes ainsi que quelques pommiers sauvages (à confirmer). Au-dessus de la route, le noisetier domine ; une intervention dans ce secteur pourrait avoir un effet positif.
On remarque dans la partie inférieure une bonne régénération d’épicéa (F4) : ce succès pourrait être lié à une pression de broutement plus faible.
Malgré la présence de surfaces bien ensoleillées, la régénération peine globalement à s’établir.
Les hêtres adultes restants dépérissent, de même que certaines pins sylvestres.
Le bois en travers et les souches hautes se décomposent lentement, et leur effet protecteur diminue fortement.
Constatations
Il est nécessaire de miser sur de nouvelles essences, autres que le hêtre.
Une intervention forestière n’est pas nécéssaire à ce stade. Si une action devait néanmoins être entreprise, il conviendrait de n’abattre que les arbres instables présentant un risque de chute.
L’élargissement des trouées ne serait pas judicieux sur un site aussi extrême, car cela serait contre-productif.
Le broutement du gibier constitue un problème notable ; une plantation avec protection individuelle pourrait éventuellement être envisagée.
L’objectif à long terme doit être de favoriser des arbres capables de développer un diamètre suffisant pour stabiliser les pierres et ainsi limiter les mouvements du sol.
Les effets du changement climatique sont clairement perceptibles : les arbres meurent plus rapidement que la régénération ne peut s’installer.
Les arbres dominants continueront probablement à dépérir, ce qui entraînera à l’avenir une diminution de la hauteur dominante (hdom) et une modification de la composition des essences.
Il serait donc préférable de suivre l’évolution de la situation et de n’intervenir que très modérément, voire pas du tout, afin d’observer la dynamique naturelle du peuplement.