VD 17 Les Lavanches

Raisons du choix de la placette et questions posées

A fait l'objet d'une analyse complète lors d'un cours Interreg en 2004.

Haut de la placette exploitée dans le passé en taillis. Dernières interventions dans les années 1950.

En bas de la surface, traitement en futaie, dernières exploitations fin des années 1990.

Histoire du peuplement/gestion antérieure

2004 : Installation du marteloscope et cours Interreg

2010 : Exploitation au câble grue et installation placette NaiS après l'exploitation (pas d'inventaire effectué)

2015 : Analyse des effets. Bonne germination mais problème de la reptation de la neige, forte chaleur en plein sud et abroutissement du sapin. Pas encore de  rajeunissement établi.

Méthodes d'observation

Inventaire pied par pied

La proportion des essences présentes dans le mélange est évalué en fonction du volume sur pied relevé sur le terrain.

Observations

• Proportion de hêtre dominante, accompagné par érable et tilleul principalement. Les résineux (sapin + épicéa) représentent jusqu'à 20% du mélange

• Pas encore de rajeunissement établi

Constatations

Peu de changement par rapport à 2004, malgré l'intervention en 2010, sauf le nombre de tige qui a diminué.

Bien qu'il y ait des semis, le problème de la reptation de la neige pour le recrû persiste.

Prochaines étapes

Pas de mesure prévue

Observations

• 4 châblis déracinés en amont de la placette

• Des épicéas de 50cm et quelques hêtre poussent bien

Constatations

Le sureau et le buddleia se sont développés en grand sujet, mais pas de manière couvrante.

Observations

• La part de hêtre a encore augmenté, tandis que celle des résineux a diminué fortement (bcp de secs sur pied) Une bonne diversité de feuillus accompagne néanmoins le hêtre (orme, alisier, ér. à f. obier, paulownia)

• Le couloir de la ligne de câble est toujours présent, mais le degré de recouvrement a augmenté depuis 2015. Plus de 10% d'arbres sont penchés.

• Le lit de germination est totalement absent dans une bonne partie de la trouée de ligne de câble. La pression du gibier est forte sur le rajeunissement de feuillus.

• Il n'y a pas assez de tige dans les petites classes de diamètre pour protéger efficacement contre les chutes de pierres. Néanmoins, la surface terrière est suffisante.

• Le recrû s'est bien développé depuis 2015 mais les feuillus autres que le hêtre subissent la pression du gibier.

Constatations

• Le hêtre est actuellement trop dominant dans le mélange par rapport aux autres feuillus, bien qu'il y ait déjà une bonne diversité au niveau des semenciers et dans le rajeunissement. Cette dominance combinée à une forte pression du gibier ne permettent pas d'atteindre les conditions nécessaires par rapport à la diversité des essences nécessaire à l'adaptation du peuplement aux changements climatiques.

• Le hêtre va continuer de dominer et, à terme, fera trop d'ombre pour que suffisamment d'autres essences de feuillus puissent se développer. Ce problème est même accentué si la pression du gibier n'est pas contenue, puisqu'elle affecte surtout les autres essences que le hêtre.

Prochaines étapes

Horizon 2025-2030:

• Les mesures doivent être prise rapidement pour pouvoir atteindre les objectifs à l'horizon 2045. Au niveau de la placette: réaliser un passage pour favoriser tous les feuillus autres que le hêtre (ér. à f. obier > tilleul > orme). Au niveau du massif: repérer dans l'ensemble du massif les zones encore fermées et qui peuvent être traitées comme pour la placette avec une ligne de câble.

• À plus long terme, mettre en place des mesure de gestion du gibier pour augmenter la diversité dans le rajeunissement. On constate sur ce versant que les hêtres trop gros ont un risque assez important de verser. C'est pour cette raison qu'il n'est pas désiré d'avoir trop de hêtre avec un diamètre supérieur à 40cm.

Raisons du choix de la placette et questions posées

A fait l'objet d'une analyse complète lors d'un cours Interreg en 2004: un martelloscope y est installé.

Histoire du peuplement/gestion antérieure

Haut de la placette exploitée dans le passé en taillis. Dernières interventions dans les années 1950.

En bas de la surface, traitement en futaie, dernières exploitations fin des années 1990.

Inventaire réalisé en 2004 par L. Fivaz pour la mise en place du martelloscope.

Coupe réalisée en 2010

Volume des bois tombés dans les chablis ou secs sur pied en 2025: 29.2 sv

Méthodes d'observation

Inventaire pied par pied

La répartition du mélange des essences est évalué selon le degré de couverture estimé sur le terrain.